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Création & Hasard
Création & Hasard
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Citations au hasard
"Dieu ne joue pas aux dés."
- Albert Einstein

"Rien de noble ne se fait sans hasard."
- Montaigne

"La plupart des hommes ont, comme les plantes, des propriétés cachées que le hasard fait découvrir."
- La Rochefoucauld

"Tout dépend du hasard, et la vie n'est qu'un jeu."
- Jean de Rotrou

"Nécessairement, le hasard a beaucoup de pouvoir sur nous, puisque c'est par hasard que nous vivons."
- Sénèque

"Il n'y a pas de hasard, il n'y a que des rendez-vous."
- Paul Eluard

"Rien dans ce monde n'arrive au hasard."
- Paulo Coelho

"Ce que nous appelons le hasard n'est et ne peut-être que la cause ignorée d'un effet connu."
- Voltaire

"Il semble bien qu'il existe deux types d'hommes: en poussant les choses à l'extrême, il y a ceux qui pensent que tout événement survenant dans le monde a une cause et une finalité, et ceux qui croient que Dieu joue aux dés et que les événements sont tous parfaitement aléatoires."
- Heinz Pagels

"La création a toujours besoin de hasard."
- Jacques Godbout

"L'homme sait enfin qu'il est seul dans l'immensité indifférente de l'univers d'où il a émergé par hasard. Non plus que son destin, son devoir n'est écrit nulle part."
- Jacques Monod

"Le hasard ne sourit qu'aux esprits bien préparés."
- Louis Pasteur

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Depuis la création 1 063

Partie III : Le hasard serait-il le masque de notre ignorance ?

hasardDans cette troisième partie, nous verrons que le hasard est un phénomène encore assez méconnu et qu’il relève parfois de notre ignorance.

Commençons par une citation de Chateaubriand : « Il est Dieu ; les herbes de la vallée et les cèdres de la montagne le bénissent, l’insecte bourdonne ses louanges, l’éléphant le salue au lever du jour (…), et l’Océan déclare son immensité. L’homme seul a dit : il n’y point de Dieu. », Génie du christianisme, 1802.

Cette déclaration nous rappelle que la nature même, malgré sa proximité nous est méconnue et que croyances et religions interfèrent souvent dans la création (du vivant et de la matière). En schématisant, il n'y a plus au fond que deux alternatives : Hasard ou Dieu (au sens d'une intelligence supérieure, la Cause Première).  Aucun grand savant ou scientifique digne de ce nom ne croit au hasard. Leur raison, leurs travaux leur prouve qu'il n'existe pas. S'ils ne croient pas au hasard, on peut donc présumer qu'ils croient en une Puissance Créatrice, à une Grande Cause inexplicable à l'origine de toutes choses, en un sens Dieu.

Alors, nous nous demanderons si la nature est-elle si loin pour qu’on la croit le simple résultat du hasard ? Mais quel hasard a pu contraindre une matière désordonnée et rebelle à s’arranger dans un ordre si parfait ? En effet, dire que toutes les merveilles de l'Univers sont le résultat d'un pur hasard, c'est comme si en jouant au Scrabble, vous pouviez secouer le sac contenant les lettres, projeter ces lettres à l'extérieur et à chaque fois non pas sortir des mots tout faits ou des phrases mais des paragraphes entiers dignes de sens, des livres : ce n'est pas concevable! On ne peut pas demander au hasard d'avoir de l'ordre, du sens, une intelligence, des lois et une constance parfaite et régulière

Notons que la notion de hasard est différente selon : les métiers ; les religions ; les doctrines ; les philosophies et les modes de vie.

« Les communautés de recherche, dans lesquelles plusieurs disciplines et traditions œuvrent, témoignent de multiples approches analytiques. La diversité des méthodes est ancrée dans des disciplines aussi variées que les sciences de l’éducation, la psychologie, les sciences cognitives, l’informatique, la linguistique, l’anthropologie ou la sociologie, chaque discipline ayant aussi des approches concurrentielles en son sein. Cette diversité peut avoir comme conséquence que les différentes traditions ne communiquent pas directement, faisant chacune leur recherche au sein de sa communauté, en parallèle. Pire, certaines traditions peuvent rejeter la recherche des autres, les considérant comme inintéressantes, voire invalides sous le prétexte que leurs présupposés théoriques », a déclaré Kristine Lund (Ingénieur de Recherche CNRS) et Dan Suthers (professeur à L’université d’Hawaii, au département de sciences de l’information et de l’informatique).

Ainsi, nous sommes en constante quête de la vérité mais chacun a sa vérité. Nous nommons « hasard » le fruit de notre inconnaissance, incompétence et ignorance et nous mettons un mot dessus : « hasard ».

D'Alembert disait : « Il n'y a point de hasard à proprement parler, mais il y a son équivalent, l'ignorance où nous sommes des vrais causes des évènements. »

 

Le « hasard » résidant dans la connaissance, voyons ce qu’est une « connaissance » : elle est relativement autonome du lieu et du temps où elle a été créée. Elle devient scientifique quand elle est en outre, relativement indépendante de la personne qui l’a produite et que cette personne a été  claire sur les conditions de production et de validité de cette connaissance.  Il faut qu’une autre personne puisse censément produire la même connaissance dans les mêmes conditions et avec une méthode identique et en aurait identifié les mêmes limites.

Les connaissances actuelles sont regroupées au sein d’un monde régit par les avancées scientifiques. Si le « hasard » ne peut y exister, la vie est due au hasard organisé et n’est que matière. En effet, il n’y a pas d’effet sans cause, le hasard n’existe pas.

 

La théorie de l’évolution véritable « bible » pour tout matérialiste (athée et non-croyant), ne peut pas expliquer  la formation d'espèces nouvelles, ou la formation d'organes nouveaux autrement que par le hasard. Pour les chercheurs évolutionnistes (par exemple Jacques Alphonso), Dieu est créateur de l’Univers. Il donne un sens et un but à la vie. A contrario, les découvertes scientifiques restent neutres : aucune place n’est allouée ni au « hasard », ni à un Dieu à l’origine de toutes choses (tous deux étant considérés comme irrationnels par les scientifiques). L’irrationnel ne prend aucune forme qu’elle soit dans la réflexion scientifique, ni même sous le nom de « hasard ». Et l’univers nous apprend-on, c’est le produit du hasard organisé, par la sélection naturelle et les processus évolutifs. Ce « hasard » est organisé est réfléchit dans l’évolution du vivant : nous ne connaissons pas les causes de ces mutations, mais ce sont des processus rationnels. Les évolutionnistes se sont en fait contentés d'attribuer la cause de la vie à des phénomènes aléatoires, des coïncidences et autres conditions naturelles.

D'autres scientifiques l'affirment aujourd'hui, par exemple Jacques Vauthier (mathématicien): « Le hasard définit par Darwin est une absence d'explication ».

Byron Meadows (secteur de la physique à la NAS : «  je rencontre la preuve indéniable que tout ce que j'observe à une cause. Les lois de la nature sont trop stables pour ne pas avoir été organisées. Je trouve ahurissant que l'on admette la théorie de l'évolution comme un fait alors que les "spécialistes" évolutionnistes eux-mêmes ne s'entendent pas sur la façon dont elle est supposée avoir eu lieu. Si le rôle de la science est d'admettre seulement ce qui peut être prouvé, testé et reproduit, alors la théorie voulant que toute vie provienne de l'évolution d'un ancêtre commun n'est pas un fait scientifique. »

Enrique Hernandez Lemus (spécialiste de physique théorique: « Mes travaux du moment consistent à trouver une explication plausible au phénomène appelé catastrophe gravothermale, qui est un mécanisme de croissance des étoiles. Je travaille aussi sur la complexité des séquences d'ADN. La vie est tout simplement trop complexe pour être apparue par hasard. Parlons par exemple de l'immense somme d'informations contenue dans la molécule d'ADN. La probabilité mathématique de la génération fortuite d'un seul chromosome est inférieure à 1 sur 9000 milliards, autrement dit c'est un évènement si improbable qu'on peut le décréter impossible. J'estime absurde de croire que des forces inintelligentes aient créé, non pas un seul chromosome, mais toute la complexité fantastique présente dans les êtres vivants. De plus, lorsque j'étudie le comportement extrêmement complexe de la matière, depuis le niveau microscopique jusqu'au mouvement des gigantesques nuages stellaires à travers l'espace, je suis admiratif devant l'élégante simplicité des lois qui régissent leur mouvement. »

 

Cependant, si comme le disent les scientifiques il n’y a pas de Dieu, la vie n’a aucun sens ni de but, selon les évolutionnistes. Si Dieu est irréel, chacun vit selon ses propres volontés, et son code éthique. Ainsi, nier la signature du créateur sur sa création est absurde, c’est comme dire :

« Surgissant de nulle part, lettres se sont formées par hasard et purement aléatoirement, sans intelligence, elles se sont assemblées pour former des mots, organisés eux-mêmes pour construire des phrases, par suite logique. Et que vous avez lu et compris juste grâce à votre intelligence ». Selon Monod, le système de transmission linguistique est inné. Cela ne peut pas relever du hasard, mais d’une intelligence universelle.

Donc, bien qu’on puisse le penser ni le hasard ni la nécessité, ne peuvent prédire de l’origine de la vie de l’homme.

De ce fait, les chercheurs ont compris la nécessité de Dieu (en écartant les faits scientifiques), préférant ainsi, chercher la cause de toutes ces observations. De plus, considérant  que la science ne peut qu’imaginer des théories, croyances sur ce qu’elle ne peut ni observer, ni tester en laboratoire, comment pourrait-elle confirmer ou infirmer l’existence de Dieu.

La création n’est pas un simple hasard : c’est là, que la foi entre en jeu. Est-ce que la Foie rend aveugle comme certains le prétendent ?

(Romains 1 :20) « Les perfections invisibles de Dieu (…) se voient comme à l’œil, depuis la création du monde, quand on les considère dans ses ouvrages (…) ».

 

Pour l’Islam, l’affirmation de certains chercheurs que le monde se crée durant plusieurs millions d’années ne peut pas se vérifier. Ainsi, la notion imprécise du temps renforce une invention des chercheurs, selon les islamistes.

(Dr Sheikh Mohamed Najah) chaque organisme du corps est parfaitement agencé : œuvre du hasard ou parfaite création de Dieu ? Notre corps est symétrique et nos mains sont de mêmes longueurs, est-ce que le hasard s’est-il préoccupé de cet aspect ? Si le hasard nous a dotés d’un appareil respiratoire par pure coïncidence, s’est-il hasardé à nous entourer d’un oxygène en abondance ? Plusieurs exemples montrent que le hasard n’est pas à l’origine de la création : derrière se trouve l’œuvre d’un Seigneur Tout-Puissant.

Albert Einstein disait : « Le Hasard, c’est Dieu qui se promène incognito ». C’est un phénomène qu’on ne peut pas prévoir avant qu’il soit survenu. Nous pouvons l’expliquer, mais seulement après son irruption. Le Hasard c’est le temps : le passé, le présent, le futur. Or, le temps est le phénomène le plus méconnu au monde. Ainsi, le jour où on aura compris la véritable nature du temps, alors le Hasard ne sera plus du hasard.

 

Selon le théoricien Paley, tout ce que l’on peut observer dans l’organisation des corps vivants semble faire signe vers une cause intelligente, suivant la classique analogie artisanale, et ne laisser par conséquent, aucune place au hasard. Hasard auquel, on refuse le statut d’explication. Pourtant, souligne-t-il, les lois de la nature, comme Newton le disait lui-même de la gravité, ne sont considérées comme causes qu’au sens de « causes secondes », et non de « causes efficientes ».

« Un homme dans son bon sens pourrait-il se contenter, pour expliquer l’existence de la montre, de l’assertion que cette montre est un produit du Hasard ? Quel est l’homme raisonnable qui ne serait pas surpris d’entendre que le mécanisme de la montre n’est point une preuve d’invention, mais que ce mécanisme est le résultat nécessaire des lois de la nature métallique ? C’est un abus de mots que d’assigner une loi quelconque comme la cause efficiente d’un résultat », selon William Paley dans Théologie naturelle, 1802.

 

 

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Anthony Flew

Penseur analytique anglais, Anthony Flew est le plus grand philosophe athée de notre époque. Il a en effet combattu et milité pour l'athéisme pendant plus de de 54 ans, ce qui fait de lui l'athée le plus proéminent et le plus influent de ce siècle. Cependant, après l'avoir défendu pendant des années (dans « Dieu et la philosophie »,1961 ou « La présomption de l'athéisme » et « Théologie et Falsification »,1971), il annonce avec regret à l'âge de 81 ans : « Comme les gens ont été certainement influencés par moi, je veux essayer de corriger les énormes dommages que j’ai dû occasionner. » Il affirme, expliquant les raisons de son retour : « Les recherches des biologistes sur l’ADN ont montré, par la complexité presque inconcevable des arrangements nécessaires pour produire la vie, qu’une intelligence devait nécessairement être impliqué. »

 

En effet, Anthony Flew considère la stupéfiante complexité de la molécule d’ADN, notamment dans le processus de transcription de l’ADN vers la molécule d’ARN comme un argument convaincant sur l’existence de Dieu.  Le fonctionnement de la molécule d’ADN et son matériel illustre la complexité incroyable des dispositions qui sont nécessaires pour produire la vie et qu’une intelligence doit avoir été impliquée pour permettre à ces divers éléments de travailler ensemble. « La réunion de ces deux parties au bon moment et par hasard est simplement miraculeux. Tout est une question de l’énorme complexité par laquelle les résultats ont été obtenus, ce qui me semblait le travail d’une intelligence», Anthony Flew, «Il y a un Dieu». L’origine de la vie s’est complexifiée au XIXème  siècle avec la découverte du code génétique et son influence dans le mécanisme du vivant : l’information présente dans l’ADN donne les instructions de codage et de décodage. Le fait que la vie soit régie par un codage si complexe à amener Flew à se poser la question:  «Les origines d’un système codé de la chimie peuvent-ils s’expliquer d’une manière qui ne fait pas appel à la nature des faits que nous invoquons pour expliquer les codes et les langages, les systèmes de communication, l’empreinte des mots ordinaires sur le monde de la matière? » 

Secondement, pour ce penseur, l’existence des lois de la nature requiert une explication. Il dit dans son livre qu’il n’y a aucune raison qui devrait amener la Nature à suivre des lois. Il interroge la société sur le « qui » a créé ces lois. Il n’y a pas de doute : un Dieu sera toujours nécessaire pour répondre à cette question. Par suite logique, notre univers comporte des lois physiques d’une précision extrême pour permettre la vie.

Il dit : «Je suis maintenant convaincu qu’il est impossible que la première cellule vivante ait pu émerger de matière non vivante puis former des créatures extraordinairement complexes», article dans «The Telegraph», 2010. Sa conversion vers le théisme montre qu’une personne peut croire en Dieu simplement sur des preuves. Pour lui, Dieu est unique (indivisible), omnipotent, omniscient, immatériel et d’une parfaite bonté. 

Le Hasard n’existe pas : simplement, nous ne sommes pas assez intelligents pour comprendre tous les liens de causalités. Guillaume Nicoulaud est un économiste de formation, menant des recherches sur l’hypothèse d’efficience des marchés, et sur la théorie « autrichienne » du cycle. Selon l’économiste, le hasard est une illusion.

En effet, notre monde est déterministe et infiniment complexe, dans lequel les liens de causalités nous échappent. Il donne un exemple : « Essayer de créer une fonction capable de générer 10 nombres aléatoires. Mais comment créer le Hasard ? Comment concevoir un algorithme (système forcément déterministe), qui génère un résultat échappant à toute explication déterministe ? Eh bien, c’est impossible. »

 Nous pouvons simuler le Hasard, en créant des séquences dont les propriétés déterministes sont difficiles à identifier, ou en s’approchant de phénomènes physiques présumés imprévisibles. En ce sens, on essaie de recréer un lancer de dés. Cependant, là encore, ce phénomène répond aux lois physiques. L’illusion de l’aléa est donné par l’action de la main insuffisamment précise pour influer sciemment le résultat. Le Hasard réagit par deux phénomènes quantiques :

Le phénomène aléatoire (la mort ou la vie ?) et le phénomène suivant des lois déterministes (un état déterminé mais lequel et pourquoi ?).

Einstein disait : « Dieu ne joue pas aux dés dans l’univers, il y a derrière quelque chose qui nous échappe encore » et Feynman ne disait-il pas que « personne ne comprend vraiment la physique quantique ».

 

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HEY ! (Albert Einstein)

Bien que toutes ces théories relèvent d’une ignorance certaine, on observe que les mœurs sont compliquées à bouleverser car elles sont ancrées dans nos esprits. Par exemple, le rejet de l’athéisme dans la création est un cauchemar pour les athées, évolutionnistes, matérialistes et autres sceptiques de notre siècle, car il est difficile de discréditer la pensée du philosophe athée Flew, le plus influent de tous les temps.

 

La question à savoir est si Dieu se révèle au cours de l’Histoire de la Création matérielle et du vivant. Cela reste un sujet de discussion légitime car vous ne pouvez pas limiter les possibilités de l’omnipotence.

 

« Le hasard pourrait créer certaines rencontres fortuites, mais accidentelles et qui ne pourraient se reproduire avec la merveilleuse régularité que nous offre l’obéissance des choses aux lois de la Création. D’ailleurs le hasard n’existe pas, il n’est que l’effet des causes qui nous échappent. Tout ce que nous lui attribuons, parce que nous n’en voyons pas le pourquoi, est la conséquence naturelle de raisons que nous ne percevons pas. » Léons Denis, philosophe du XIXème siècle.

De plus, chez Laplace, mathématicien à l’origine des probabilités, affirme : «La probabilité est relative en partie à cette ignorance, en partie à nos connaissances. ..” Ainsi, il pense que la probabilité est constituée d’une partie de ce que l’on sait, et la part indéterminée, à l’origine par ailleurs d’erreurs, provient d’une part d’ignorance.

Même Darwin à qui des subtils fragments échappaient, était persuadé de son point de vue sur sa thèse : « (…) Il est de même très difficile d’éviter toujours de personnifier le mot de nature ; mais par nature j’entends seulement l’action combinée et le résultat complexe d’un grand nombre de lois naturelles, et par lois, la série nécessaire des faits telle qu’elle nous est connue aujourd’hui », déclare-t-il dans L’Origine des espèces, 1861. 

Il relève également un peu plus tard, une autre vérité : « Il est si facile de cacher notre ignorance sous des expressions telles que plan de création, unité de dessein, etc. ; et de penser que nous expliquons quand nous ne faisons que répéter un même fait. »

En outre, entre les déterministes et les partisans du hasard, on trouve des conflits, notamment lors de la Querelle du Déterminisme vers la fin des années 1970, notamment par rapport à la théorie du chaos (qui est celle qui dit que l’état d’un système est totalement imprévisible). Ce conflit porte donc sur cette place du hasard dans la conception du monde. Est-ce que la science peut tout expliquer ? Ou est-ce que l’on ne pourra jamais comprendre le fonctionnement du monde car elle est basée sur le hasard, imprévisible ? Certains pensent que le hasard est essentiel à la nature tandis que d’autres pensent qu’elle fait partie de la science. 

Ainsi, dans les années 1980, le mathématicien Thom pense fermement que tous les travaux scientifiques sont basés sur des lois qui sont déterministes. A l’inverse, le chimiste Prigogine pense que ces travaux possèdent une part de hasard qui constituent une limite à la science.

 

 

(Ceci n'a pas forcément de rapport avec la Querelle du Déterminisme, mais elle reste une querelle à part entière)

 

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