II.3 : La parole et la communication d'idées
Puis, dans l’usage de la parole et la communication d’idées, chez un philosophe, chaque critique ne laisse pas la place au hasard, il place ses arguments dans un ordre donné, une des phases de la rhétorique. Son but est de convaincre ou de persuader l’auditeur or pour cela, il doit choisir les mots qu’il emploie tout comme les gestes qu’il doit effectuer. Le plus important est de capter l’attention du spectateur.
Pour un scientifique, il doit aussi écrire des thèses pour pouvoir expliquer son raisonnement pour que le patient puisse comprendre ce qu’il en est de sa condition. Ils doivent travailler avec raisonnement, un scientifique suit un protocole et se réfère souvent à un témoin, ainsi il peut appuyer ses dires et prouver qu’il avait une démarche à suivre et qu’il ne faisait rien au hasard.
Le philosophe doit employer plusieurs méthodes pour pouvoir changer la doxa ou appuyer cette manière de penser. Il peut s’appuyer sur des expériences scientifiques, un avancement dans un domaine contribue à un autre.
Dans l’art de la cinématographie, les acteurs suivent un scénario, ils ne sortent pas de mot ou très rarement des paroles qu’ils ne devraient pas. Le débit de mot est calculé, chaque mot a son importance, le scénariste y pense sérieusement, il doit écrire pour tenter de convaincre le directeur que son histoire est la meilleure et qu’il faut en faire une production.
Dans leur propre création, les auteurs cherchent le moins possible y introduire du hasard, ils tentent de ne pas résoudre une scène en utilisant des coïncidences. L’usage de la parole est une nécessité, même au quotidien, nous réfléchissons aux mots que nous utilisons sans nous en rendre compte. Nous connaissons la signification de nos phrases, nous essayons de former des alignements de mots qui vont montrer ce que l’on veut dire.
Notre cerveau est habitué à ce genre de pratique, il a toujours en tête un quota de mots et il choisit toujours le mieux. Il nous est toujours arrivé de dire quelque chose plus vite qu’il ne faut, le cerveau réfléchit avant que l’on parle, il est la création même du non-hasard.
Enfin, certains affirment que le hasard n’existe pas, mais que c’est la synchronicité qui va créer des évènements de coïncidence et qui change nos vies et influence nos pensées.